Férue de street art, Imane Droubi puise la matière de ses œuvres dans les paysages et les scènes de vie marocains, qu’elle met en couleurs avec une précision millimétrique et une finesse magnétique. Rencontre avec une artiste dont les créations sont admirables de subtilité, d’humanité et de vérité.
Quel est ton parcours, et comment es-tu venue à la création ?
Je suis Iman Droubi de Casablanca, artiste autodidacte qui a commencé à peindre en 2011 .À partir de 2018 , j’ai commencé le street art. Au début, je dessinais des portraits aux crayons, puis je suis passée à la peinture murale. J’ai participé à la peinture murale conjointe du festival JIDAR 2018 et puis au JIDAR 2019 .J’ai également participé au festival « Mandar « organisé à la ville deKhouribga en 2019.

Quels sont les artistes qui t’inspirent le plus ?
Franchement, il n’y a pas d’artiste en particulier qui m’inspire mais je peux dire que je m’inspire de tout beau travail. Je prends beaucoup de temps à nourrir ma vision en regardant le travail des autres artistes. Je m’inspire également d’artistes autodidactes qui se sont imposés dans l’histoire de l’art.
Pour cette édition exceptionnelle, as-tu choisi un sujet exceptionnel ?
Le sujet choisit pour cette fresque murale que je m’apprête à réaliser est « La broderie de Rabat ». J’ai voulu mettre en valeur cet artisanat traditionnel qui se caractérise par son caractère esthétique et raffiné.C’est aussi un hommage à toutes les femmes artisanes brodeuses qui continuent à perpétuer ce savoir-faire ancestral.
Quels sont tes futurs projets artistiques ?
Pour mes prochains projet, je travaille sur un groupe de peintures à l’huile pour participer à des expositions locales. J’espère aussi que ma participation au Festival Jidar m’ouvrira les portes pour participer à d’autres festivals, qu’ils soient arabes ou étrangers.