Nancy Brault est vice-présidente chez Blü Dog Media . Présente au festival Visa For Music qui vient de clôturer sa 11e édition ,dans cet entretien,Nancy nous parle avec passion de Blü Dog Media « … né d’une passion profonde pour la musique et l’art sous toutes ses formes…une plateforme qui offre aux artistes non seulement une visibilité, mais aussi un véritable accompagnement stratégique ».
Actuelles :Vous êtes ici pour le festival VFM dans sa 11e édition,parlez-nous de cette collaboration ?.
Nancy Brault : C’est un immense plaisir d’être ici pour le festival VFM, qui est devenu une référence culturelle et artistique incontournable. Cette collaboration est d’autant plus enrichissante grâce à l’apport de la SODEC et de la délégation québécoise, qui jouent un rôle clé dans le rayonnement de nos artistes à l’international. Leur soutien est un véritable levier pour développer des échanges artistiques entre le Québec et d’autres cultures, comme celle du Maroc. Participer à un événement de cette ampleur nous permet non seulement de renforcer nos liens avec des acteurs du milieu, mais aussi d’explorer de nouvelles opportunités pour nos artistes et productions.
-Parlez-nous un peu plus de votre travail ?.Comment est né ce projet ?.
Nancy Brault : Blü Dog Media est né d’une passion profonde pour la musique et l’art sous toutes ses formes. L’idée initiale était de créer une plateforme qui offre aux artistes non seulement une visibilité, mais aussi un véritable accompagnement stratégique. Aujourd’hui, nous opérons dans plusieurs domaines : édition musicale, production d’albums et de spectacles, maison de disques et management. Nous sommes convaincus que chaque artiste a une histoire unique à raconter, et notre mission est de l’aider à la partager avec le monde.
Lire aussi: Visa For Music2024: Entretien avec Idir Aissani,éditeur chez Bravo Musique
–Comment se passe ,le travail avec l’artiste ou les artistes qui signent chez vous ?. Est-ce que c’est vous qui allez vers eux ou ce sont les artistes qui vous trouvent?.
Nancy Brault: C’est souvent un mélange des deux. Parfois, nous découvrons des artistes par pur hasard lors de festivals ou en ligne, et parfois ce sont eux qui viennent à nous, attirés par notre vision et notre expertise. Ce qui compte avant tout, c’est l’authenticité et la passion qu’un artiste met dans son travail. Nous cherchons à construire une véritable relation de confiance et de collaboration. Une fois que le partenariat est établi, nous travaillons main dans la main pour développer leur carrière, en mettant l’accent sur leur identité artistique.
-Certainement que vous travaillez avec plusieurs artistes de différentes cultures, comment se passe le travail? . Se fondre dans ces différentes cultures ne pose aucun problème ?.
Nancy Brault : Au contraire, c’est une richesse incroyable ! La diversité culturelle est au cœur de notre approche. Chaque artiste, avec sa culture et son identité, apporte une nouvelle perspective qui enrichit notre travail. Bien sûr, il y a des défis, mais ils sont toujours transformés en opportunités d’apprentissage. Être à l’écoute et comprendre ces nuances culturelles est essentiel pour garantir que chaque projet reste authentique et respectueux des racines de l’artiste.
-Quels sont vos projets après ce voyage au Maroc ?.
Nancy Brault : Ce voyage au Maroc marque le début de nouvelles perspectives passionnantes. Blü Dog Media cherche activement à générer des collaborations, car nous croyons fermement que certains artistes que nous représentons, tels que Jam Khalil, Josh Alexander, Wissem, ainsi que Susie Arioli dans le volet jazz, possèdent des qualités artistiques qui pourraient parfaitement s’arrimer à la scène et aux créatifs marocains. Après ce festival, nous espérons consolider ces ponts culturels en initiant des projets communs, qu’il s’agisse de co-créations, de résidences artistiques ou de spectacles mêlant nos talents respectifs. Nous avons également plusieurs projets internationaux en préparation pour 2024, et nous aimerions intégrer cette dynamique marocaine dans nos initiatives futures.
Lire aussi: Entretien avec l’auteur,compositeur,interprète le canado -marocain,Othman Wahab
