Clôture en apothéose du projet DARNA

Clôture en apothéose du projet DARNA

Le projet DARNA pour les autonomies sociales et économiques des femmes et des filles se clôture officiellement. Cofinancé par l’Union européenne, le projet DARNA mis en œuvre par CEFA en partenariat avec Quartires du Monde ; la Ligue des Droits de Femmes; l’Association Ain Ghazal 2000 à Oujda;l’Association Annahda à Figuig et le Réseau des Ongs de Développement d’Al-Hoceima a connu un succès retentissant.

Réunis à Rabat ,en présence de l’ensemble des partenaires techniques et financiers, de représentants des institutions publiques, d’acteurs de la société civile et de bénéficiaires,la cérémonie de clôture du projet a été l’occasion de présenter les principaux résultats du projet, d’en évaluer l’impact ainsi que de partager des témoignages inspirants de femmes bénéficiaires. Dans son intervention, la Délégation de l’Union Européenne a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts d’autonomisation des femmes marocaines, soulignant l’importance de leur inclusion économique et sociale. 

Lancé en février 2022 et conçu autour de l’autonomisation des femmes dans cinq régions du Maroc, le projet DARNA est un véritable modèle de collaboration pour le développement et l’inclusion économique et sociale des femmes. Parmi les initiatives phares appuyées dans le cadre du projet ,relatant des expériences inspirantes mais aussi la voix de femmes déterminées et engagées vers leur insertion socio-économique ( autonomisation économique et sociale,participation aux processus décisionnels …).

À Figuig, Darna a été de bon augure pour nous!


Le collectif Filala à Figuig représente un modèle réussi d’accompagnement vers
l’autonomisation pour un groupe de femmes en situation de vulnérabilité. Grâce au soutien du projet DARNA, ces femmes ont pu développer leurs activités génératrices de revenus et assurer leur indépendance économique. 


À Larache,Hassania décroche un CDD dans le pré-scolaire 


Les formations qualifiantes dans le domaine préscolaire ont ouvert la voie à des emplois stables et dignes. Une femme participante, étudiante et bénéficiaire de ces formations, témoigne «Je suis désormais capable d’élaborer mes propres fiches pédagogiques, et si demain je devais exercer mon travail, je n’aurais aucun doute sur ma capacité à le faire de façon autonome».


À Oujda, Fatima et son café mobile 


D’autres initiatives économiques témoignent de la capacité de l’entrepreneuriat féminin à investir l’espace public. À Oujda, le projet de café mobile a permis à F. de concrétiser un rêve longtemps porté « Je travaillais comme salariée, mais cela ne m’aidait pas à me retrouver. L’idée de créer une entreprise était un rêve que je caressais depuis longtemps, mais je n’avais pas les moyens de le réaliser. DARNA m’a encouragée à franchir le pas» .

À El Hoceima se trouve un café 100% femme


À El Hoceima, la coopérative « Fan Rouadi » s’illustre également par son impact social, où les femmes ont activement contribué à exprimer les besoins et orientations du projet. F. A., présidente de la coopérative, témoigne « Toutes les femmes de la coopérative ont participé à définir les besoins de notre projet, et nous avons pu bénéficier du financement du projet DARNA pour le concrétiser».

À Ouarzazate ,les Soulaliyates en action!


Enfin, dans la région de Ouarzazate, l’accès aux ressources foncières a été un levier essentiel pour l’autonomisation des femmes rurales. Grâce à l’obtention de titres fonciers pour les terres soulaliates, ces femmes ont pu renforcer leur position économique et leur pouvoir d’action. N. K., présidente de la coopérative Tifawine à douar Talat, souligne « Le fait d’obtenir notre droit au foncier nous a permis de construire notre siège aux normes des coopératives et nous a donné la force d’avancer ».

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